• Conduire sans assurance : quels sont les risques ?

    La question : « Mon père est âgé et ne conduit plus beaucoup. Il se demande si cela vaut la peine d’assurer sa voiture pour seulement quelques trajets annuels dans un périmètre restreint. Que risque-t-il s’il est arrêté par les gendarmes ?  Est-ce qu’il peut conduire sans assurance?»

    La réponse de Service-public.fr : « Il est obligatoire d’assurer tout véhicule en circulation. Conduire sans assurance expose à des risques judiciaires et aussi financiers. »

    Conduire sans assurance: les risques judiciaires et amendes

    La Sécurité routière rappelle que la conduite sans assurance constitue un délit.

    La peine encourue pour le défaut d’assurance est une amende de 3 750 €, pouvant être assortie de peines complémentaires : peine de travail d’intérêt général, peine de jours-amende (sans aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle), suspension pour une durée de 3 ans au plus (aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle), interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans maximum, obligation d’accomplir à ses frais un stage de sensibilisation à la sécurité routière, confiscation du véhicule si le conducteur en est le propriétaire.

    Depuis le 1er novembre 2018, la conduite sans assurance peut être sanctionnée d’une amende forfaitaire si cette infraction est commise pour la 1re fois et si le conducteur est majeur. Elle s’élève à 750 € (minorée à 600 € pour un règlement dans les 15 jours ou majorée à 1 500 € après 45 jours). Si plusieurs infractions ont été commises, elles sont toutes sanctionnables par une amende forfaitaire. En cas de nouvelle infraction, la réponse pénale pourra aller jusqu’à 7 500 € d’amende assortie de peines complémentaires.

    À savoir :

    Un fichier des véhicules assurés (FVA) a été mis en place pour permettre d’identifier les conducteurs non assurés lors d’un contrôle automatique (radar vitesse, radar feu, etc.). Il est consultable par les policiers et les gendarmes depuis le 1er janvier 2019.

    Lire aussi Troubles à la tranquillité publique -Lutte contre les rodéos motorisés : rappel des sanctions prévues

    Les risques financiers

    Les victimes d’un accident causé par un conducteur sans assurance sont indemnisées par le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO ).

    Le responsable non assuré de l’accident n’est pas indemnisé pour ses propres blessures ou dégâts matériels et doit, de plus, rembourser au FGAO la totalité des sommes engagées par celui-ci pour l’indemnisation des victimes. En cas d’accident grave, ces sommes peuvent être très importantes. Le conducteur devra rembourser chaque mois une mensualité calculée en fonction de ses revenus.

    À savoir :

    La Sécurité routières estime qu’en 2016, 700 000 conducteurs auraient conduit avec un véhicule sans assurance. 235 personnes ont été tuées cette année-là dans un accident impliquant un véhicule non assuré.

    Source service-public.fr

  • Ai-je le droit de refuser de rembourser les titres de transport en l’absence de justificatif ?

    Les employeurs ont l’obligation de prendre en charge une partie des frais de déplacements des salariés qui utilisent les transports publics.

    Ces déplacements doivent être accomplis au moyen de transports publics ou de services publics de location de vélos.

    La prise en charge est de 50 % minimum du coût des titres d’abonnement pour les déplacements accomplis entre la résidence habituelle et le lieu de travail (Code du travail, art. R. 3261-1).

    Le remboursement est effectué sur la base des tarifs de 2e classe et doit correspondre au trajet le plus court entre le domicile et le lieu de travail. Il doit avoir lieu au plus tard dans le mois suivant celui pour lequel l’abonnement a été utilisé.

    Les titres dont la période de validité est annuelle font l’objet d’une prise en charge répartie mensuellement pendant la période d’utilisation (Code du travail, art. R. 3261-4).

    La prise en charge des frais de transport par l’employeur est subordonnée à la remise ou, à défaut, à la présentation des titres par le salarié (Code du travail, art. R. 3261–5).

    Oui, sans justificatif, vous n’avez aucune obligation de prendre en charge une partie du coût de l’abonnement.

    Source editions-tissot.fr

  • Les dons sont-ils toujours déductibles des impôts malgré le passage au prélèvement à la source ?

    La question : « Je fais régulièrement des dons à des associations, sont-ils toujours déductibles des impôts malgré le passage au prélèvement à la source ? »

    La réponse : « Oui, le bénéfice de la réduction d’impôt pour des dons à une association ou une fondation d’intérêt général est maintenu. »

    Les réductions d’impôt liées aux dons restent acquises.

    Un acompte de 60 % de la réduction d’impôt au titre des dons déclarés en 2018 vous sera versé à partir du 15 janvier 2019. Le solde sera réglé à compter de juillet 2019, après la déclaration de revenus qui permettra de déclarer le montant des dépenses engagées au profit d’associations en 2018.

    Quelles sont les réductions ?

    • Les dons à des organismes d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Un don de 50 € ouvre par exemple droit à une réduction d’impôt de 33 €.
    • Pour les dons à des organismes d’aide aux personnes en difficulté, la réduction d’impôt est de 75 % des versements, dans la limite de 536 € pour les dons effectués en 2018. La fraction au-delà de cette somme ouvre droit à une réduction d’impôt de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable.

    Au moment de votre déclaration annuelle de revenu, vous devez déclarer le montant des sommes que vous avez versées dans la case 7 UD de la déclaration n° 2042-RICI. Vous trouverez ce formulaire sur le site impots.gouv.fr

    Pour quelles associations ?

    Les dons doivent être effectués de manière désintéressée et sans contrepartie au profit d’associations, de fondations, d’œuvres, de fonds de dotations ou d’organismes publics ou privés reconnus d’utilité publique ou d’intérêt général à but non lucratif.

    Parmi les domaines d’activité principalement concernés :

    • philanthropie dans les secteurs cultuel, éducatif, scientifique, social, familial, humanitaire, sportif ;
    • mise en valeur du patrimoine artistique ;
    • défense de l’environnement naturel ;
    • diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises ;
    • présentation au public de spectacles ;
    • enseignement supérieur ou artistique public ou privé ;
    • financement d’une entreprise de presse, financement électoral…

    Pour quels types de dons ?

    • les sommes d’argent versées à une ou plusieurs associations ;
    • les dons en nature (la valeur du don est déterminée lors de sa remise au bénéficiaire) ;
    • les revenus auxquels les particuliers décident de renoncer au profit d’une association (par exemple, en cas de mise à disposition d’un local à titre gratuit) ;
    • les frais engagés par les bénévoles dans le cadre de leur activité associative et pour lesquels ils renoncent au remboursement ;
    • les dons par SMS (le montant du don est prélevé sur la facture téléphonique et l’opérateur reverse le montant collecté à l’association, sans transmettre l’identité du donateur).

    À savoir :

    Lorsque le montant des dons excède la limite de 20 % du revenu imposable, l’excédent est reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les mêmes conditions, sauf cas particuliers.

    Source service-public.fr

  • Un voyageur qui rate ou annule son vol peut-il se faire rembourser ?

    Vous n’avez pas droit au remboursement de votre billet :

    • si vous renoncez à votre voyage en avion (raisons médicales, professionnelles…),
    • ou si vous êtes arrivé en retard à l’aéroport et que vous avez raté le décollage,
    • ou si vous ne pouvez pas embarquer parce que vous n’avez pas les bons documents de voyage (passeport…).

    En revanche, vous pouvez être remboursé des seules taxes et redevances incluses dans le prix du billet à savoir :

    • la taxe d’aéroport (signalée par les lettres QW sur votre billet)
    • et la redevance passager (signalée par les lettres QX sur votre billet).

    Les autres taxes (surcharge carburant et sûreté, solidarité…) ne sont pas remboursables.

      À savoir :

    Si le vendeur a indiqué dans ses conditions générales de vente qu’il peut vous rembourser le prix du billet d’avion en cas d’annulation, vous pouvez demander le remboursement du billet et de la taxe et redevance.

    Votre demande de remboursement de la taxe et redevance peut être faite par courrier recommandé avec avis de réception en y joignant une copie du billet non utilisé. La demande doit être adressée au vendeur du billet d’avion (la compagnie aérienne ou l’agence de voyages).

    Il peut être également possible de faire une demande de remboursement en ligne. Pour cela, il convient de se renseigner auprès du vendeur du billet, en consultant, par exemple, son site internet.

    Le remboursement de la taxe et de la redevance peut se faire par :

    • virement,
    • chèque
    • ou en recréditant votre carte bancaire.

    Pour le savoir, il convient de se renseigner auprès du vendeur ou de consulter les conditions générales de vente sur son site internet.

    Si le remboursement se fait par virement, vous devez joindre un relevé d’identité bancaire (Rib) à votre demande de remboursement.

    Le vendeur peut prévoir des frais de remboursement d’un montant maximal de 20 % du montant remboursé dans le cadre d’une demande par courrier. Par contre, aucun frais n’est dû lorsque la demande est déposée en ligne.

    Le délai de remboursement est de 30 jours francs à partir de la date de réception de la demande de remboursement par le vendeur du billet.

    Textes de référence: Code de la consommation: article L224-66

    Source service-public.fr

Fermer