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Affaire des « disparus de Mirepoix » : réquisitoire de perpétuité pour l’infirmière et 30 ans pour son ancien compagnon.

Affaire des « disparus de Mirepoix » : Réquisitions de l’avocat général

Dans le cadre de l’affaire des « disparus de Mirepoix », l’avocat général a requis des peines sévères contre Marie-José Montesinos et son ex-amant Jean-Paul Vidal, impliqués dans le meurtre de Christophe Orsaz et de sa fille Célia en novembre 2017. Les réquisitions ont été présentées lors d’un procès aux assises à Foix, dans l’Ariège.

Les faits reprochés

Christophe Orsaz, 46 ans, et sa fille Célia, 18 ans, ont été assassinés dans un contexte tragique. L’avocat général, Pierre Aurignac, a requis la réclusion à perpétuité contre Montesinos et 30 ans de réclusion contre Vidal. Ce dernier, garagiste, a reconnu son implication dans les faits et a été décrit comme ayant pris des « premiers pas » vers la rédemption. En revanche, Montesinos n’a montré aucun signe de regret pour ses actions.

Les motivations des accusés

Selon l’avocat général, Montesinos, décrite comme ayant un « narcissisme fragile » et des « troubles sérieux », n’a pas supporté sa rupture avec Orsaz. Elle aurait manipulé Vidal pour qu’il commette le meurtre. Aurignac a souligné que l’intention des accusés n’était pas seulement de tuer Orsaz, mais aussi de lui infliger une souffrance. Il a déclaré : « Le but, c’est la mort, mais avec la souffrance : il faut qu’il paie et qu’il sente sa douleur. »

Le déroulement des événements

Le 30 novembre 2017, les deux accusés ont attiré Orsaz dans un hameau isolé sous prétexte d’une rencontre professionnelle. À son arrivée, ils l’ont attaqué avec des barres de fer avant de le jeter dans une fosse septique. Aurignac a précisé que le crime avait été soigneusement planifié, avec un arsenal comprenant des barres de fer, un fusil, un pistolet, une pelle, une sangle et de l’essence.

La tragédie de Célia Orsaz

Célia, présente dans la voiture de son père, a été témoin d’une partie de l’agression. Après l’attaque, elle a été emmenée par les accusés et a été tuée d’une balle de fusil dans la tête par Vidal dans une forêt. Aurignac a qualifié cette action d' »exécution », soulignant la cruauté des actes commis.

Les avocats de la défense ont commencé à plaider en fin de matinée, et après une dernière déclaration des accusés, la cour se retirera pour délibérer sur cette affaire tragique qui a profondément marqué la région de Mirepoix.

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