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Blanche Mercier, assassinée en maison de retraite : acquittement d’une suspecte et meurtre non résolu.

Le meurtre de Blanche Mercier, une retraitée de 79 ans retrouvée morte dans une maison de retraite en Charente en 1999, reste un mystère non résolu. Bien qu’une aide-soignante ait été suspectée et acquittée, l’affaire demeure un cold case, laissant la famille et les enquêteurs dans l’incertitude.

Les circonstances de la découverte

Le 20 novembre 1999, dans la maison de retraite La Providence, située entre Angoulême et Gond-Pontouvre, Ginette B., aide-soignante, découvre le corps inanimé de Blanche Mercier dans sa chambre. Les autorités constatent des traces de coups sur le visage de la victime et, selon l’autopsie, elle est morte par suffocation. Des traces d’anxiolytiques et de sédatifs sont également retrouvées dans son organisme.

Les investigations et les soupçons

Les enquêteurs s’intéressent rapidement à Ginette B., la seule aide-soignante présente ce soir-là. Bien que Blanche Mercier ait toujours été prudente avec son argent, son porte-monnaie est retrouvé vide, ce qui attire l’attention des enquêteurs. Ginette B. avoue avoir volé de l’argent à un autre résident l’année précédente, mais nie toute implication dans la mort de Blanche Mercier.

Le procès et l’acquittement

Après plusieurs mois d’enquête, Ginette B. est mise en examen et placée en détention provisoire. En septembre 2005, elle est renvoyée devant les assises pour « vol précédé, accompagné ou suivi de violences ayant entraîné la mort ». Le procureur requiert une peine de 10 ans de réclusion criminelle, mais les jurés, face aux doutes, acquittent Ginette B. des faits concernant Blanche Mercier. Elle écope néanmoins de trois mois d’emprisonnement pour le vol commis l’année précédente.

Un mystère persistant

Malgré l’acquittement, l’affaire de Blanche Mercier reste non résolue. La famille de la victime espère toujours que la vérité émergera un jour. Ginette B., soulagée par le verdict, a exprimé son souhait que le véritable coupable soit retrouvé. Cependant, après 24 ans, le mystère de la chambre 209 demeure entier.

Cette affaire souligne les défis auxquels sont confrontés les enquêteurs dans les cold cases, où le temps et l’absence de preuves tangibles compliquent la recherche de la vérité. Le cas de Blanche Mercier reste un rappel poignant de la nécessité de justice pour les victimes et leurs familles.

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