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Peine de prison avec sursis de deux à quatre mois pour les responsables de la bousculade à Cambo-les-Bains.

Trois hommes ont été condamnés pour avoir agressé Christian Devèze, le maire de Cambo-les-Bains, lors d’un conseil municipal en avril 2024. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes autour des projets de développement local.
Les faits de l’incident
Lors d’un conseil municipal, environ 80 personnes ont fait irruption dans la salle pour protester contre le « projet Marienia », qui prévoit la construction de logements sur un terrain classé comme agricole. Au cours de cette manifestation, Christian Devèze a été « poussé » et « projeté à terre ». Il a dû être exfiltré par les gendarmes et a été brièvement hospitalisé en raison d’une contusion cérébrale.
Le jugement et les sanctions
Le 9 septembre 2025, au tribunal judiciaire de Bayonne, trois prévenus ont été déclarés coupables de violences envers le maire. Deux d’entre eux ont écopé de deux mois de prison avec sursis, tandis que le troisième a été condamné à quatre mois avec sursis et à une amende de 300 euros pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN. Tous les trois ont exprimé leur intention de faire appel de cette décision.
Réactions officielles
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques a fermement condamné les actes d’intimidation subis par les élus, soulignant que ces événements avaient créé une situation de tension inacceptable. Il a rappelé l’importance de protéger les représentants de la République face à de telles agressions.
Contexte et implications
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de tensions autour des projets d’aménagement du territoire en France, où des décisions locales peuvent susciter des réactions vives de la part des citoyens. Le « projet Marienia » est un exemple de la manière dont les enjeux de développement peuvent diviser les communautés.
Les événements de Cambo-les-Bains soulignent la nécessité d’un dialogue constructif entre les élus et les citoyens pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. La violence n’est jamais une solution, et il est essentiel de trouver des moyens pacifiques pour exprimer des désaccords et des préoccupations.





