Une reconstitution a eu lieu en Corrèze concernant le meurtre de Justine Vayrac, survenu le 23 octobre 2022. Le principal suspect, Lucas L., a choisi de garder le silence durant cette procédure, laissant planer des interrogations sur l’évolution de l’enquête.
Contexte de l’affaire
Justine Vayrac, une étudiante de 20 ans, a été retrouvée morte un an après sa disparition, survenue après une soirée en boîte de nuit à Brive-la-Gaillarde. Lucas L., un agriculteur de 21 ans, a été mis en examen pour « viol », « séquestration » et « meurtre ». Lors de la reconstitution, il a exercé son droit au silence, ce qui a soulevé des questions sur les nouvelles informations que le juge d’instruction aurait pu obtenir.
Déroulement de la reconstitution
La reconstitution, qui a eu lieu dans la nuit du 25 au 26 octobre, a duré neuf heures. Elle a commencé à 19 heures et s’est terminée à 4h30 du matin. Les lieux examinés comprenaient le domicile de Lucas L. à Beynat, un bois à proximité, ainsi que l’endroit où le corps de Justine a été découvert. Cette démarche visait à clarifier les incohérences dans les déclarations du suspect.
Incohérences dans les déclarations
Lucas L. a affirmé avoir eu un rapport sexuel consenti avec Justine avant de l’agresser. Cependant, le rapport d’autopsie indique des signes de violence, notamment des traces de coups et de strangulation, ainsi que des marques compatibles avec un viol. Ces éléments soulèvent des doutes sur la véracité de sa version des faits.
Conséquences judiciaires
Après avoir été placé en garde à vue, Lucas L. a avoué avoir tué Justine et a indiqué aux enquêteurs où se trouvait le corps. Suite à sa mise en examen, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Périgueux. La famille de Justine Vayrac a exprimé son souhait d’obtenir une « vraie perpétuité » pour le suspect, soulignant l’impact tragique de cet acte sur leur vie.
La reconstitution a été un moment clé dans l’enquête, mais le silence du principal suspect laisse encore de nombreuses questions sans réponse. Les enquêteurs continuent de travailler pour établir les faits de manière précise et rendre justice à Justine Vayrac.