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Affaire des « disparus de Mirepoix » : un père et sa fille victimes d’un meurtre brutal en cour.

Le procès des « disparus de Mirepoix » s’ouvre à Foix, en Ariège, concernant le meurtre violent de Christophe Orsaz et de sa fille Célia, disparus en novembre 2017 et retrouvés morts en juin 2018. Marie-José M. et son complice Jean-Paul V. sont accusés d’avoir orchestré cet assassinat dans un contexte de vengeance amoureuse.

Une disparition troublante

Début décembre 2017, la disparition de Christophe Orsaz, 46 ans, et de sa fille Célia, 18 ans, suscite l’inquiétude. Leur voiture est retrouvée incendiée dans l’Aude, mais aucune trace des disparus n’est retrouvée. Célia, étudiante à Toulouse, devait reprendre le train après avoir rendu visite à son père, paysagiste à Mirepoix. Le parquet de Foix ouvre une enquête pour « disparition inquiétante », confiée aux gendarmes de la Section de recherches de Toulouse.

Des suspects identifiés

Les premières recherches ne donnent pas de résultats. Cependant, les enquêteurs se tournent vers Marie-José M., l’ex-compagne de Christophe, dont le comportement suscite des soupçons. Ce dernier avait déposé plusieurs plaintes pour harcèlement à son encontre. Le 11 juin 2018, Marie-José M. et Jean-Paul V., un mécanicien de 48 ans, sont interpellés. Jean-Paul V. finit par avouer avoir participé à un plan pour éliminer Christophe et Célia, motivé par des raisons personnelles.

Un guet-apens tragique

Le jour des faits, Christophe reçoit un appel d’un numéro prépayé l’invitant à une rencontre professionnelle. Il se rend avec Célia à une ferme isolée, où il est attaqué par Marie-José M. et Jean-Paul V. Après avoir été frappé, il est entraîné dans une fosse sceptique où il meurt asphyxié. Célia, témoin de la scène, est ensuite emmenée et abattue dans un bois. Les corps des victimes sont retrouvés grâce aux indications de Jean-Paul V.

Le procès et les enjeux

Marie-José M. est décrite comme manipulatrice et charismatique, tandis que Jean-Paul V. prétend avoir été manipulé. Les parties civiles espèrent obtenir justice et comprendre les motivations derrière ces crimes. Marie-José M. a déjà été condamnée pour harcèlement et encourt maintenant la réclusion criminelle à perpétuité pour « assassinat ».

Ce procès, qui se déroule presque six ans après les faits, soulève de nombreuses questions sur la dynamique entre les accusés et les circonstances tragiques de cette affaire. Les familles des victimes attendent des réponses et une condamnation appropriée pour les actes odieux commis.

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