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Vingt ans après, le meurtre d’un proviseur au collège reste inexpliqué.

Le meurtre non résolu de Clément Roussenq : 20 ans de mystère

Le meurtre de Clément Roussenq, principal du collège Virebelle à La Ciotat, demeure un mystère deux décennies après les faits. Victime d’un guet-apens en septembre 2003, son assassinat soulève encore de nombreuses questions sans réponse, tant pour sa famille que pour les enquêteurs.

Les circonstances du meurtre

Le 25 septembre 2003, vers 23 heures, Clément Roussenq, âgé de 55 ans, reçoit un appel mystérieux l’informant d’un problème avec son bateau au port de plaisance. Inquiet, il quitte son logement situé dans l’enceinte du collège pour vérifier la situation. Après avoir remis une amarre en place, il appelle son épouse pour lui annoncer son retour. Cependant, à son arrivée sur le parking du collège, il est attaqué à l’arme blanche. Son épouse, entendant des cris, aperçoit des silhouettes s’enfuir. Clément Roussenq succombe à ses blessures peu après.

Les investigations et les hypothèses

Dès le début de l’enquête, l’hypothèse d’un guet-apens est envisagée. Les raisons de cet acte violent restent floues. Les témoignages divergent : certains évoquent un collège « tranquille », tandis que d’autres parlent de trafics de drogue aux abords de l’établissement. De plus, deux mois avant son meurtre, la voiture de Roussenq avait été vandalisée, mais le lien entre ces événements n’a jamais été établi. En 2019, un ami de la victime a révélé que Clément Roussenq avait des craintes avant sa mort, ajoutant une dimension inquiétante à l’affaire.

Les efforts pour relancer l’enquête

Pour marquer le 20e anniversaire de ce drame, les filles de Clément Roussenq ont lancé une cagnotte en ligne pour financer les honoraires d’un avocat spécialisé dans les cold cases. Elles expriment leur désespoir face à l’absence de réponses et leur détermination à poursuivre la quête de justice. « Vingt ans de vide et de questions », déclarent-elles, soulignant l’importance de continuer le combat pour faire avancer l’enquête.

Un dossier toujours ouvert

Malgré des centaines de tests ADN et plus de 1400 procès-verbaux établis, l’enquête n’a pas abouti à des résultats concrets. Plusieurs magistrats ont tenté de résoudre cette énigme, mais le dossier reste sans réponse. L’épouse de Clément Roussenq, qui espérait que le collège serait renommé en son honneur, a vu ses espoirs déçus, l’établissement continuant de porter le nom de « collège Virebelle ».

Le meurtre de Clément Roussenq reste un sujet de préoccupation pour sa famille et la communauté, qui espèrent toujours que la vérité finira par émerger. Les efforts pour relancer l’enquête témoignent d’une volonté de ne pas laisser ce crime impuni.

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