
Un mystère non résolu : le meurtre de Virginie Raymond
Le meurtre de Virginie Raymond, survenu en 1987 à Besançon, demeure un cas non élucidé qui continue de hanter sa famille et les enquêteurs. Malgré les années qui passent, les proches de la victime gardent l’espoir de voir la vérité éclater.
Les circonstances du meurtre
Le 20 octobre 1987, Virginie Raymond, une adolescente de 16 ans, est retrouvée morte dans la cuisine de son domicile familial à Besançon, dans le département du Doubs. C’est sa mère qui découvre son corps, gisant dans une mare de sang. L’autopsie révèle qu’elle a été tuée par 14 coups de couteau, dont certains ont atteint le cœur, comme le rapporte Le Parisien. Ce qui intrigue les enquêteurs, c’est que la porte d’entrée de l’appartement n’a pas été forcée, soulevant des questions sur l’identité du meurtrier.
Les premières investigations
Un appel à témoins est lancé, et un passant déclare avoir vu deux jeunes hommes, âgés d’environ 25 ans, à bord d’une 4L rouge cherchant leur chemin vers l’immeuble de Virginie. Cependant, cette piste s’avère rapidement difficile à suivre, car 350 véhicules similaires circulent dans la région. De plus, l’arme du crime, un couteau de boucher dont la lame mesure entre 15 et 20 centimètres, reste introuvable.
Les efforts des proches
En 1997, un non-lieu est prononcé, dix ans après le meurtre, et les parents de Virginie reçoivent une indemnité de 15 200 euros. Plutôt que de garder cette somme, ils décident de l’offrir à quiconque fournirait un témoignage permettant de relancer l’enquête. Malheureusement, cette initiative ne porte pas ses fruits. Malgré tout, les parents de Virginie continuent de faire pression sur les autorités et de médiatiser l’affaire pour maintenir l’espoir d’une résolution.
Un nouvel espoir avec le pôle de Nanterre
Le 27 novembre 2019, la police judiciaire de Besançon relance un appel à témoins, espérant que de nouvelles informations émergeront après tant d’années. Les enquêteurs explorent également la piste d’un photographe qui aurait accosté des jeunes filles dans la rue. Ils demandent à toutes les femmes nées entre 1964 et 1976 ayant été approchées par un homme pour des séances photo de se manifester.
En octobre 2022, le dossier est confié à de nouveaux juges d’instruction spécialisés dans les affaires non élucidées au pôle de Nanterre. Des traces ADN et des objets saisis sur la scène de crime ont été conservés, offrant un nouvel espoir pour la famille de Virginie, qui n’a jamais cessé de croire en la possibilité de justice.