
Un gendarme de la Garde républicaine sera jugé pour des actes de maltraitance envers des chevaux. Ce militaire, âgé de 41 ans, est accusé d’avoir infligé des sévices à des animaux dans le cadre de ses fonctions. Le procès se tiendra le 7 novembre au tribunal correctionnel de Lisieux, dans le département du Calvados.
Accusations de maltraitance
Le gendarme, membre du détachement permanent de la Garde républicaine basé à Saint-Arnoult, près de Deauville, est soupçonné d’avoir commis des actes de cruauté sur des chevaux entre août 2022 et février 2023. Selon les informations rapportées par France Bleu, il aurait donné des « claques sur les naseaux et sur le ventre », ainsi que des « coups de pied et même des coups de fourche dans les flancs » des animaux. Ces comportements auraient été si violents que certains chevaux s’écartaient à son passage, comme l’a précisé la procureure, Delphine Mienniel.
Contexte et responsabilités
La Garde républicaine a pour mission de surveiller les plages et d’assurer la sécurité lors de grands événements. Les membres de cette unité travaillent quotidiennement avec des chevaux, ce qui rend les accusations d’abus particulièrement préoccupantes. Le gendarme en question est également poursuivi pour des faits de violences sur l’une de ses collègues, ce qui soulève des questions sur son comportement général au sein de l’institution.
Réactions et suites judiciaires
Le parquet de Lisieux n’a pas encore répondu aux demandes de commentaires concernant cette affaire. La maltraitance animale est un sujet de plus en plus scruté par les autorités et la société civile, et ce cas pourrait avoir des répercussions sur la perception de la Garde républicaine et de ses pratiques.
Le jugement prévu le 7 novembre sera un moment clé pour établir la responsabilité de ce gendarme et pour envoyer un message fort contre la maltraitance animale. La société attend des institutions qu’elles protègent les animaux et qu’elles prennent des mesures fermes contre ceux qui abusent de leur pouvoir.