Meurtre des époux Muller en 2019 : informations sur le suspect avoué

Quatre ans après le double meurtre des époux Muller, une avancée significative a été réalisée dans l’enquête avec l’interpellation d’un voisin, qui a reconnu les faits. Cette affaire, marquée par une extrême violence, a suscité de nombreuses interrogations et une quête de justice pour la famille des victimes.

Les faits du meurtre

Le 15 décembre 2019, Sylviane et Jean-Claude Muller ont été retrouvés sans vie dans leur maison à Izon, en Gironde. Les victimes avaient subi de multiples coups de couteau et avaient été égorgées. Leur fille a découvert les corps, déclenchant une enquête qui a duré plusieurs années.

Les avancées de l’enquête

Récemment, un homme de 53 ans, ancien voisin des Muller, a été placé en garde à vue et a avoué être l’auteur du double meurtre. Les enquêteurs ont pu établir un lien grâce à un ADN masculin trouvé sous les ongles de Sylviane Muller. Bien que cet ADN ne soit pas inscrit au Fichier national des empreintes génétiques, des prélèvements ont été effectués dans l’entourage des victimes, permettant d’identifier le suspect l’été dernier.

Profil du suspect

Le suspect, qui vivait en face des époux Muller, était inconnu des services de police et de justice. Selon Natacha Muller, l’une des filles du couple, les relations avec lui étaient courtoises mais sans plus. « Nous nous disions bonjour bonsoir, mais cela n’allait jamais plus loin », a-t-elle déclaré. Le suspect avait une activité professionnelle stable et était père de famille au moment des faits, mais a depuis divorcé en 2022.

Réactions et implications judiciaires

Le procureur de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, a souligné que le suspect n’avait jamais été suspecté auparavant, même par sa propre famille. Natacha Muller a exprimé son choc face à cette révélation, se remémorant que le suspect et sa femme l’avaient accueillie après la découverte des corps de ses parents.

Actuellement, le procureur n’a pas divulgué le mobile du suspect. Ce dernier a été mis en examen pour « assassinats » et le parquet a requis son placement en détention provisoire. Si un procès a lieu, il pourrait encourir la réclusion criminelle à perpétuité.

Cette affaire tragique rappelle l’importance des enquêtes criminelles et des avancées scientifiques dans la résolution de crimes. Les familles des victimes espèrent désormais obtenir justice et des réponses à leurs questions.